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  • Le Mouton noir et autres fables
  • Le Mouton noir et autres fables

  • Augusto Monterroso

  • Présentation de Claude Rioux

  • Traduit de l’espagnol par Robert Amutio

  • 112 pages

  • Parution le 29 avril 2014

  • Format Format poche (17 x 12 cm)

  • ISBN : 978-2-9813527-1-2

  • Prix : 14 $

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Dans un pays perdu, au fin fond de la Jungle, il y a des années et des années, les signes de l’avenir le plus noir s’amoncelèrent : le Caméléon, qui en ces temps-là s’était entiché de politique, était totalement déboussolé. En effet, conseillés par le Renard, tous les autres animaux s’étaient aperçus de ses obscures manigances et passaient le plus clair de leur temps à les exposer en pleine lumière.(extrait de « Le Caméléon qui ne savait plus à quelle couleur se vouer ») 

Augusto Monterroso est né au Guatemala en 1921. Contraint très jeune de se réfugier hors de son pays en raison de son opposition à la dictature du général Ubico, il y retourne en 1944, mais doit s’exiler de nouveau, cette fois définitivement, après le coup d’État de Castillo Armas en 1954. C’est au Mexique qu’il écrira l’essentiel de son oeuvre et où il s’éteindra en 2003. La publication d’Obras completas (y otros cuentos) en 1959 et de La oveja negra y demás fábulas, dix ans plus tard, le situe d’emblée dans la lignée des grands prosateurs de langue espagnole.

Maître du microrécit, Monterroso fait vivre à ses protagonistes des aventures pleines de rebondissements qui, menés jusqu’à l’absurde, leur donnent une dimension fantastique hallucinante et cocasse. Une observation aiguë de la vie quotidienne et des travers de l’humain ajoute une grande impression de vérité à ces fictions pourtant dominées par une imagination des plus effrénées.

Les petits textes du Mouton noir et autres fables, en apparence inoffensifs, mordent celui qui s’en approche imprudemment et laissent des cicatrices; c’est précisément pour cela qu’ils sont salutaires. Après avoir lu « Le Singe qui voulait être un écrivain satirique », je ne serai plus jamais le même. — Isaac Asimov

La Oveja negra y demás fábulas es uno de los bestiarios más memorables y perturbadores de la literatura de todos los tiempos: Monterroso siembra de dinamita el terreno tradicional de la fábula y nos muestra el revés de la trama de un género habitualmente inofensivo y ejemplarizante. Ejecutando un malicioso pase de prestidigitador, nos revela la sombra del hombre contemporáneo a través de una incomparable galería zoológica. 

Sin duda se trata de un libro peligroso: nos dice exactamente lo contrario de lo que esperamos oír, y la imagen que nos devuelve hace tambalear las más sólidas convicciones de este mundo. Antienseñanzas impartidas puntualmente por animales que «se parecen tanto al hombre que a veces es imposible distinguirlos de éste». Textos directos, estimulantemente llanos y breves, animados de la impenitente ironía de un autor cuya prosa se nutre de la inteligencia llevada a sus últimas consecuencias. Una obra maestra del ingenio, la imaginación y el puro regocijo creador. Un bestiario surreal que habita tanto en las páginas de este libro como en lo más recóndito de nuestras conciencias. 

«Imagine el fantástico bestiario de Borges tomando el té con Alicia. Imagine a Jonathan Swift y James Thurber intercambiando notas. Imagine a una rana del condado de Calaveras que hubiera leído realmente a Mark Twain: he aquí Monterroso» (Carlos Fuentes). 

«Estos pequeños textos, en apariencia inofensivos, muerden si uno se acerca a ellos sin la debida cautela y dejan cicatrices, y por eso mismo son provechosos» (Isaac Asimov). 

«La obra de Monterroso está construida piedra a piedra por un arquitecto que conoce a la perfección las técnicas y los postulados de.su siglo, y los aplica lentamente, metódicamente, en construir un monolito a la intemporalidad» (Robert Saladrigas). 

«La prosa de Monterroso sabotea las defensas que el lugar común ha instalado en la conciencia para perpetuar la necedad. Una alegre guerra de guerrillas de la que no escapan los escritores ni el propio autor» (Roberto Fernández Sastre).

«Este libro hay que leerlo manos arriba: su peligrosidad se funda en la sabiduría solapada y la belleza mortífera de la falta de seriedad» (Gabriel García Márquez).

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