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  • Qui a tué Berta Cáceres ?
  • Qui a tué Berta Cáceres ?

    Une défenseure autochtone contre l'extractivisme et les escadrons de la mort au Honduras

  • Nina Lakhani

  • Préface de Marie-Dominik Langlois

  • Postfaces de Nancy Tapias Torrado et de Marie-Eve Marleau et Amelia Orellana

  • Traduit de l'anglais par Monica Emond et Claude Rioux

  • 408 pages

  • Parution le 7 février 2023

  • Format 20 x 14 cm

  • ISBN : 978-2-924834-28-2

  • Prix : 31.95 $

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Berta Cáceres a été exécutée par balles le 2 mars 2016 à La Esperanza, dans l’ouest du Honduras. Récipiendaire en 2015 du prix Goldman, la plus haute distinction internationale en matière de défense de l’environnement, elle était la principale dirigeante du Conseil civique des organisations populaires et indigènes du Honduras (COPINH). Au moment de son assassinat, elle menait la lutte contre la construction d’un barrage sur le fleuve Gualcarque, dont les eaux sont sacrées pour le peuple lenca.

Dans son enquête aux mille ramifications, Nina Lakhani démêle l’écheveau de l’intrigue qui a mené à la disparition dramatique de cette figure plus grande que nature. Plusieurs éléments d’un véritable thriller sont ainsi réunis : une exécution portant la signature des escadrons de la mort ; des opérations clandestines d’une armée entraînée à la plus brutale des répressions ; les intérêts croisés de secteurs de l’agroalimentaire et des cartels de la drogue ; une classe politique corrompue jusqu’à l’os déterminée à mater la résistance populaire aux mesures néolibérales ; le soutien d’agences internationales et de groupes financiers aux mégaprojets énergétiques et extractivistes ; et, toujours présente, l’ombre portée des États-Unis dans la région.

Un cas d’école dans une Amérique latine où, selon les chiffres de l’ONU, plus de six cents défenseur·es des droits, des territoires et de l’environnement ont été assassiné·es depuis cinq ans.

Nina Lakhani est senior reporter pour The Guardian et se spécialise dans les questions relatives aux droits de la personne et aux impacts des changements climatiques. Installée à New York, elle a travaillé durant plus de six ans au Mexique et en Amérique centrale après avoir été attachée à la rédaction du journal The Independent à Londres. Elle est la seule journaliste étrangère à avoir assisté à l’entièreté du procès des assassins de Cáceres en 2018.

Marie-Dominik Langlois est doctorante en sociologie à l’Université d’Ottawa et en anthropologie sociale et ethnologie à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Elle a travaillé pour des organisations de défense des droits humains en Amérique latine et s’intéresse aux enjeux de territoires et d’extractivisme, aux féminismes latino-américains et la résurgence du peuple xinka dans le Sud-Est du Guatemala.

Nancy R. Tapias Torrado est chercheuse postdoctorale à la Faculté de science politique et de droit de l’Université du Québec à Montréal, docteure en sociologie (Université d’Oxford) et avocate (Pontificia Universidad Javeriana), avec une spécialisation en droit international des droits humains (Université d’Essex) et deux décennies de pratique professionnelle. Sa thèse de doctorat est intitulée « Indigenous women leading the defence of human rights from the abuses by mega-projects in Latin America, in the face of extreme violence » (Oxford, 2020).

Marie-Eve Marleau et Amelia Orellana sont respectivement coordonnatrice et collaboratrice du Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL), une organisation de solidarité basée à Montréal qui travaille à la défense et à la promotion des droits humains et pour la justice sociale, environnementale, économique et culturelle en réciprocité avec les mouvements sociaux et les communautés d’Amérique latine.

Monica Emond est réalisatrice. Elle détient une maîtrise de l’Université du Québec à Montréal et a complété une scolarité de doctorat en Science Politique à l’Université d’Ottawa. Sa plus récente réalisation est une œuvre sonore artistique sur le corpus de l’écrivaine et intellectuelle Dalie Giroux pour la maison d’édition Mémoire d’encrier (diffusion à venir). Solidaire avec les luttes pour les droits humains, elle a fait de la traduction pour l’association de défense des droits des victimes du nucléaire au Japon, Fukushima-Iseshima.

Claude Rioux est éditeur aux Éditions de la rue Dorion. Impliqué au Projet accompagnement Québec-Guatemala et au CDHAL dans les années 1990, il a participé à la solidarité avec la rébellion zapatiste et a séjourné à de nombreuses reprises en Amérique latine. C’est sa première traduction.

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